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24 Heures
3 days ago
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Vaud lance le bal cruel de l'austérité dans la santé publique
Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion Les régions isolées et les soins palliatifs du canton subissent les premières coupes pour 2026. La ministre PS Rebecca Ruiz est sous pression. Éditorial Publié aujourd'hui à 19h42 Avec des coupes dans les services de santé les plus excentrés et dans une institution spécialisée en soins palliatifs, le Conseil d'État vaudois a choisi de taper là où ça fait le plus mal. Vallée de Joux et Pays-d'Enhaut portent leurs pôles de santé dans un environnement difficile et la Fondation Rive-Neuve accomplit la délicate mission d'accompagner la fin de vie dans la dignité. Le gouvernement vaudois ouvre le bal cruel de l'austérité en démontrant qu'il est impossible de faire maigrir le budget de l'État sans toucher à l'essentiel du service public. Il ne répartit même pas ces premiers sacrifices de manière équitable entre les régions. Pour la cohésion, on repassera. Le ton est donné pour la suite. La population aura l'occasion de mesurer les effets concrets d'un redressement des finances dicté par de sévères mécanismes d'assainissement. Côté climat fiscal, l'initiative patronale pour une baisse de 12% des impôts constitue encore une épée de Damoclès, tant que le peuple n'aura pas décidé de son sort. Dans ce premier épisode aussi pénible qu'une canicule, le Parti socialiste vaudois est d'ores et déjà sous une pression intense. Il dénonce la politique d'austérité de manière catégorique, alors que sa ministre de la Santé, Rebecca Ruiz, en est par principe solidaire. Elle en est politiquement responsable, à moins de s'en désolidariser par une rupture de collégialité. La cohérence politique est peut-être à ce prix. Vaud face aux coupes budgétaires Jérôme Cachin est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2019, spécialisé en politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
4 days ago
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Le « Docteur de la mort » : un médecin jugé en Allemagne pour le meurtre de 15 patients
Un médecin spécialisé dans les soins palliatifs à domicile est jugé à partir de lundi à Berlin pour le meurtre de quinze patients, les enquêteurs soupçonnant un nombre bien plus élevé de victimes. Le « Docteur la mort » , comme l'a surnommé l'hebdomadaire Die Zeit, est officiellement poursuivi pour avoir tué douze femmes et trois hommes à Berlin entre septembre 2021 et juillet 2024. gé de 40 ans, Johannes M., marié et père d'un enfant, pourrait même être le plus grand tueur en série des dernières décennies dans l'Allemagne de l'après-guerre, relèvent les journaux. 96 autres décès suspects, dont celui de sa belle-mère, font actuellement l'objet d'une enquête, a dit à l'AFP un porte-parole du parquet. Il aurait administré à ses patients, âgés de 25 à 94 ans, « sans indication médicale ni consentement », un sédatif suivi d'un relaxant musculaire. Cette association entraîne « une paralysie des muscles respiratoires » puis « un arrêt respiratoire et la mort en quelques minutes », selon le parquet. Dans au moins cinq cas, il est soupçonné d'avoir mis le feu au domicile de ses victimes pour masquer ses crimes. Elles résidaient en majorité dans des quartiers populaires du sud ou sud-est de la capitale allemande. D'après plusieurs médias allemands, Johannes M. a étudié scientifiquement les homicides dans le cadre de sa thèse de doctorat en médecine, achevée en février 2013 quand il avait 28 ans. C'est fin juillet 2024 que sa cheffe a sonné l'alarme auprès de la police, selon Die Zeit. Le médecin est interpellé début août à son retour de vacances, au départ pour le meurtre de quatre patientes. Mais la liste de ses victimes présumées s'allonge : elle passe à huit en novembre, dix en février, puis quinze en avril. Le suspect « n'aurait pas eu d'autre motif que l'homicide », estime le parquet. Celui-ci requiert une condamnation assortie d'une reconnaissance de gravité particulière, entraînant un supplément de détention, et une interdiction à vie d'exercer sa profession. D'ici à janvier prochain, au moins 35 audiences sont prévues dans le cadre de son procès. Cette affaire fait écho au cas d'un soignant tueur en série qui avait sévi au début des années 2000 : Niels Högel , un ex-infirmier souffrant d'« un trouble narcissique sévère », selon les psychiatres, avait été condamné en juin 2019 à la perpétuité pour le meurtre d'au moins 85 patients.